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ahmedhassani
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Date de création :
15.12.2009
Dernière mise à jour :
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L’écrivain et conteur franco-comorien, Salim Hatubou a promis de reverser les droits d’auteurs de son nouveau roman à une association des victimes du crash du Yemenia lors de sa présentation vendredi 23 septembre dernier à Paris. C est dans le cadre très sympathique des « Vendredis de l’arc-en-ciel », un espace de rencontres citoyennes lancé en 2006 par Ibrahim Barwane et ses amis de l’Université Paris 8, que l’écrivain et conteur Salim Hatubou a présenté son nouveau roman « L’avion de maman a craché » paru aux éditions C½lacanthe.
L’occasion pour lui d’expliquer à son public les motivations qui l’ont poussé à composer cette ½uvre magnifique en hommage aux victimes du crash du Yemenia, survenu un jour tragique du mois de juin de l’année 2009. Car dit-il, « si on ne peut pas ressusciter les gens, on peut leur donner un espace éternel ». Rien ne pourrait mieux symboliser cet espace qu’un texte couché sur papier. Le livre voyage et vit à travers les temps. Et comme dit l’adage, les paroles s’en vont, les écrits restent…
C’est dans la bouche des enfants, avec l’innocence qui les caractérise, les expressions et les émotions qui peuvent être les leurs, que Salim Hatubou a choisi de mettre les mots avec lesquels ils relatent les huit récits, complétés par un poème qui égrène les noms des victimes. Des mômes (de France, des Comores et du Yemen) qui se sont levés un matin pour apprendre la triste nouvelle : la disparition de leurs parents avec tout ce que cela comporte comme perturbation dans leur vie. Le romancier se met dans la peau de ses personnages pour mieux raconter leurs destins. Un exercice bien réussi, ayant lui-même vécu ce genre de traumatisme avec la disparition de sa maman en 1975, emportée par une épidémie de choléra qui sévissait alors dans son île natale. Ce sont ces moments que l’écrivain a essayé de capter pour s’en inspirer et donner corps à son texte. Et le résultat est émouvant…
Des bribes d’histoires alignés bout à bout qui racontent de manière succincte le sort de tous ces hommes et femmes qui ont vu leurs « destins brisés » brutalement à cause du crash de leur avion. « Ils ont pris Yemenia Air et ils ne sont plus jamais revenus », regrette l’écrivain, la rage encore perceptible dans la voix. A entendre Salim Hatubou, ce drame « a été programmé inconsciemment ». Il pointe ainsi du doigt le laxisme et le laisser-aller généralisé qui affectent la société comorienne à tous les étages et toutes les couches sociales. Une société qui serait atteinte d’une espèce d’ « Alzheimer collectif », selon lui. Du Salim Hatubou à l’état pur... car, lorsque ce romancier et conteur qu’on classe volontiers dans la catégorie des « auteurs engagés » prend la plume, c’est pour « s’attaquer à ce qui nous révolte tous », explique Mahmoud Ibrahime, historien et responsable des éditions C½lacanthe. « Avec Salim, on s’amuse, on est ému, mais derrière il y a toujours un message », complète-t-il pour parler de toute l’½uvre de cet écrivain franco-comorien très prolifique (une trentaine de livres à son actif). « Un écrivain 24/24 », s’amuse Mahmoud Ibrahime, qui dénonce toujours à travers ses textes les « travers de notre société ».
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