Mayotte:Chaque peuple trace le chemin de son propre destin

On dit souvent que chaque peuple trace le chemin de son propre destin. Or jusqu'à nos jours, malheureusemnt,  les Mahorais n'ont pas encore fini de tracer le leur. En effet, depuis le lendemain du référemdum d'autodétermination de 1974 de chaque île des Comoresforcé par la France, Mayotte a choisi de rester dans le giron colonial qui n'a apporté que de malheurs et du sang. Depuis les années 1845, date à laquelle le Soultan Souli  a vendu et confié l'île de mayotte à la France, pour la protéger des invasions des autres îles soeures soultanats, l'Héxagone n'a cessé de reléguer celui-ci au second plan. Après avoir perdu l'île Maurice au profit des Anglais, au début des années 1800, la France s"est lancée dans une conquète de territoire géostratégique dans l'Océan indien et Mayotte faisait partie de ce plan et il n'a jamais été considéré comme tel.

D'abord collectivité d'outre mer et ensuite département mais pas comme les autres, toujours discriminé. Les Français, aussi malins soient-t-ils, n' y construisent rarement par des mur en brique traditionnel ou encore des bétons parce qu'ils ont l'intention de partir un jour! Pas question de leur laisser des belles infrastructures. Il y a un écrivain africain qui a dit que " les pays qui ont été colonisés par la France n'ont pas enregistré une prospérité économique ni bénéficié aucune infrastructure routière ou autre.

Mayotte est devenu aujourd'hui une zone de non droit, des maladies, pauvreté, torture et détention illégale, c'est comme l'arbre qui cache la foret. Les prix des produits de première nécessité et de toute autre comsommation ne sont pas alignés sur ceux des autres départements et la France métropolitane. Parceque tout simplment Mayiotte est nié rejeté. C'est le cas, par exemple, d'un carton des ailes de poulet qui coute 20 euros en France et d'outre mer alors qu'en Mayotte , on l'achete à moins de 50 euro, c'est le double. Selon des études de l'aviation civile, l'aéroprt de Mamoudzou répond pas les citères d'un aéroport digne d'un territoire français. Il est incomparable à celui de Saint-Denis, l'île de la Réunion ou encore de Guadeloupe.

L'eldorado promis au Mahorais n'est qu'une chimère utopique qui se tranforme peu à peu en un véritable cauchemar. Il est vrai que chez nous, aux Comores, la vie ne guère meilleure mais au moins on est indépendant. Meme si cette fameuse "indépendance" prend corp sur la forme mais pas sur le fond et que la bureaucratie est dirigée par "un gouverneur noir" comme on appelle l' Elysée qui tire les ficelles. La France fait avaler des couleuvres aux Mahorais que ce qui leur arrivent à cause des Comoriens. Ces derniers gobent que la pauvreté, la cherté de la vie et les maladies ainsi que toute autre forme de souffrance sont dues aux Comoriens. La seule bonne nouvelle, le rsa qui remplece le revenu d'insertion minimum (rmi) entrera en vigeur le 1er janvier 2012. Cette forme d'assistanat permettra au moins à certaines de sortir de la pauvreté chronique

On leur dit que c'est la faute des Comoriens et ils le croient, mais la seule solution est d'aider les Comores sur place, envoyer des outils, semences, materiaux, plutôt que des Bob Denard (mercenaire français mort en 2007, notamment connu pour avoir renversé le pouvoir comorien en 1975) pour faire et défaire les gouvernements. Repugnées du mépris des médias métropolitains, j'ai du mal à croire que vous n'étiez pas au courant. L'info en métropole est apparue 2 jours avant l'arrivée de Marie-Luce Penchard (Secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer), comme par hasard, puis plus rien jusqu'à ce dramatique décès.

Sarkozy n'a pas envie que Mayotte soit une tâche dans sa course vers la présidentielle, alors surtout il ne fallait rien dire. Écœurée, de Penchard, méprisante, venue mettre de l'huile sur le feu, de Hollande et de son appel « à la retenue de la part des forces de police » ; Depuis le début les forces de l'ordre sont retenues, si la moitié de ce qui se passe ici s'était passé en métropole, les CRS auraient chargés depuis longtemps. Hollande aussi pense d'abord à sa campagne. Aucun politique de l'hexagone ne connaît Mayotte et la complexité de ce qui a provoqué cette grave crise, qu'ici pourtant on savait inéluctable.Écœurée des politiques mahorais, Conseil Général, maires.... qui ne connaissent rien à la démocratie et à l'Etat de droit, ils sont les dirigeants d'une réelle République bananière, financée par la France, utilisant l'argent public pour leur compte, ou le dilapidant en emplois fictifs, en 4x4.... et ceci de notoriété publique. Cela dit que ce qui arrive aux Mahorais , ils l'ont voulu d'être traités ainsi et ils n'ont qu'à se mordre eux-même leur doigts.