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15.12.2009
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Divisions internes dans des nombeux villages des Comores

Divisions internes dans des nombeux villages des Comores

Publié le 25/11/2011 à 21:15 par ahmedhassani Tags : société merci blog 2010 france vie histoire moi femmes monde cadre argent mode cadres

Opinion libre


C'est très dur d'en parler ouvertement, pour peur d'être stigmatisé ou  de ne pas être compris. Actuellement, ce n'est plus un sujet tabout. Je constate, en effet,  que depuis peu de temps, on est entrain d'assister à des divisions internes dans des nombeux villages des Comores, notamment entre quartiers. Un fléau très récurent et qui contunue de gangréner la société comorienne, un véritable frein donc vers le développemnt de la cité.  Il y a, d'un côté,  la nouvelle génération, surtout des jeunes composés des cadres supérieurs aussi bien arabophones que francophones fraichement sortis des universités, qui aspirent à un nouveau mode de vie, nouvelle façon de gérer la cité ainsi qu'une très grande vision du monde.  Et de l'autre, les vieux qui maintienent toujours le "statut quo " et qui ne souhaîtent pas du tout que l'ordre des choses soit renversé. Les deux parties se livrent alors une guerre sans merci.

 

Les notables des villages, qui ont la main mise sur la gestion des recettes de la communauté villageoise et qui ont pu également réaliser le grand -mariage, catégorie sociale suprême des Comoriens, s'estiment être les seuls maîtres à bord.  Ils s'érigent le droit de tout décider à la place des autres, sans consultation ni encore mois une considéréation. Du coup, une frustration se manifeste pour ceux qui se sentent laisés, et suivie d'un acte de rébellion. D'ou, l'origine d'une éventuelle division. Il y a,  en outre, certains sujets de développement sur lequel les citadins se divisent et s'y opposent. Et personne ne veut lâcher du lest. Après avoir obtenu un finacement, par exemple, pour un projet de développemnt communautaire, moyennant de la diaspora ou d'une association, une bagare commence alors à s'insatller autour de la gestion. Certains diront qu'ils veulent que les ruelles du village soient cimentées et d'autres souhaiteraient jeter le dévoulu sur la réalisation d'un stade ou la constuction des écoles. C'est le tollé génréal et la cacophonie. D'ou, une potentielle disension entre frères. Au point de ne pas s'entendre, certains notables profitent de cette situations et détournent cet argent. C'est la corruption organisée qui s'installe. Les récettes villageoises générées par les festivités du grand-mariage sont aussi détournées. C'est à partir de là que certains en auront marre de la situation et commenceront à se révolter. Qui a tort ? Qui a raison?

 

L' exemple de la ville de Ntsoudjini, d' Itsandra-mdjini, de Hahaya  ou encore de Oussivo, pour ne citer que ceux -là, a montré les conséquences d'une guerre villageoise. Ce qui s'est passé à Itsandra -mdjini l'année dernière pourrait peut-être un jour se réproduire dans un autre village si on ne fait pas preuve de sagesse, de paix et de tolérance. En 2010 à Itsandra -mdjini, il y avait un jeune cadre arabophone et islamologue à tel point que, dès son arrivée au village, certains voudraient qu'il soit tout de suite intrônié en qualité de prêcheur de la fois afin de faire le sermon dans la grande mosquée à chaque vendrédi. Mais, son seul défaut, il était présumé -batard.  Selon certainses personnes, ce monsieur est né hors mariage, ce qui signifie alors, selon les Comoriens, qu'il n'est pas légitime d'assurer une responsabilité du village ni encore mois musulmane. Du coup, deux tendances se sont dégagées. Il y a la première tendance qui soutient que ce cadre n y est pour rien et il n'est en rien responsable de ce qui lui est arrivé. Si , ses parents ont transgressé la loi islamique en engendrant un fils hors mariage, ce n'est la faute de personne.

 

Donc, ce monsieur  cadre peut être un prêcheur (hatube ya dohoutoube yedjoumoi) de la ville de Itsandra. Et la seconde , très radicale aux yeux de la loi et de la morale, refuse que ce monsieur cadre devienne un prédicatuer de cette même ville. Un jour de vendredi, la première tendance voulait l'intrôniser de force dans le fauteil de "Houtoubou" mais l'autre s'y est catégoriquement opposée. La suite de l'histoire,vous la connaissez. Les deux partis se sont affrontés ce jour même de vendredi. Le monsieur en question est roué de coup, humilié et a été également lynché au risque de sa vie , pauvre de lui. Des témoins ont affirmé qu'ils ont vu monsieur cadre être dénudé et sommé d'être à torse nu au bord de la plage. Le champs de bataille au cours cette bagare était elle aussi à la plage, qui est contiguë de la mosquée et à côté même du montsolée de Habibou Omar, l'un des grands -érudits que les Comores n'aient jamais connus. La police a dû intervenir pour s' interposer. Si, après toutes ces léçons, les hommes et les femmes n'en apprennent rien, alors il est dommage et regretable mes chers lecteurs. On voit ce qui se passe dans plusieurs villages des Comores, même ceux qui résident à l'étranger, que ça soit en France, Sénégal ou encore en Egypte. Les populations d'une même localité ne sont pas toujours pas d'accord et ils se disputent souvent, notamment en France, très précisément à Marseille, la capitale mondiale des Comores. Plus de 8o milles Comoriens y résident.

 

Dans une lettre ouverte publiée hier dans ce même blog, il y a un jeune cadre de Ntsoudjini qui,  d'ailleurs je le félicite, a eu le courage de tirer ouvertement la sonnette d'alarme de ce qui se prasse dans sa ville, celle qui est réputée être la capitale de la région d'Itsandra. Il est, par ailleurs, consient du danger qui plane sur Ntsoudjini, son fief natal  et terre de ses ancêstres Moi,  je l'ai écouté et j'en appelle à la responsabilité de faire preuve de retenue et d'inteligence. Il faut savoir une chose, ceux qui tirent les ficelles, ont échoué et ils sont jaloux, il ne voudraient pas voir d'autres réussir là ou ils n'ont , eux-même pas pu réussir. C'est pour cela qu'ils font tout ce qui est de  leur pouvoir pour que la cité soit longée dans une gerre civile.  Tous les villages ou il y a une division, conflit de compétences, réconciliez vous, essayez de trouver un terrain d'attente avant que ça ne soit trop tard. Et vous, qu'en pensez vous?

 

Ali MM, Dakar- Sénégal