Affaires Combo-Brazza

Affaires Combo-Brazza : mêmes signes, mêmes stratégies et mêmes scénarios ; du même auteur ?

L'affaire Combo et l'affaire Brazza, présentent les mêmes signes, les mêmes techniques. Des points communs entre ces deux affaires, se repèrent dans une organisation mécanique purement identique, mais aussi dans une médiatisation spectaculaire inégalée.

Combo est mort le 13 juin 2010, ce même jour rappelez-vous, Salimou était cité comme commanditaire. D'ailleursle procureur Nidhoim Attoumani avait invité les médiats le 19 Aout 2010, pour informer les comoriens que les meurtriers du Lieutenant colonel Combo Ayouba sont clairement identifiés par les enquêteurs, je cite : « De lourdes charges pèsent sur trois individus interpellés et placés en détention. A leur encontre, ont été réunis des éléments de preuve concordants, circonstanciés et irréfutables de nature à démontrer leur participation directe aux faits incriminés ».

Brazza est arrêté les 11 novembre 2011, ce même jour Mdjamawé et son équipe sont cités comme commanditaires. Mdjamawé comme Salimou, clame son innocence.

On se demande aujourd'hui, d'où vient le Nom du général Salimou dans l'affaire Combo, puisque Salimou réclame toujours son innocence ?

On se demande aussi, d'où vient le nom d'Abdou Mmadi Mdjamawé, puisque dans une interview accordé à notre collègue du blog" comoresactu",Mdjamawé exclue toute implication ou complicité avec Brazza ? Voir"Interview exclusive d'Abdou Madi Mjamaoue à comoresactu!".

La tache se complique :

L'élément essentiel de la déstabilisation, n'était pas la mort du colonel Combo le 13 juin 2010, comme l'élément essentiel de la déstabilisation ne peut pas être l'arrestation de Brazza, mais plutôt l'implication des supposés complices de ces deux affaires : " le général Salimou pour l'affaire Combo et les Bacaris pour l'affaire Brazza". C'est une manière étrange qui a comme objectif : anéantir l'hypothèse d'une réconciliation nationale.Alors oui, ces deux affaires se trouvent entre les mains de la justice, cela dit que nous n'avons pas le droit de dire plus, car le respect de notre justice s'impose à nous.

Toutefois, la conscience nous interpelle. pourquoi ?

Tout simplement parce que la complicité supposée du général Salimou dans l'affaire Combo, et la complicité supposée de Mdjamawé et son équipe dans l'affaire Brazza, ces deux affaires portent la même signature, c'est du pareil au même : mêmes signes, même scénario et même mécanique, bref l'arme du crime semble la même : " l'espérance d'une déstabilisation politique". S'agit-il du même auteur ? À suivre

Abdou Hamadi Mrimdu