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15.12.2009
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HACHIMIYA AHAMADA, RÉALISATRICE, À L'EXPRESSION (...)

HACHIMIYA AHAMADA, RÉALISATRICE, À L'EXPRESSION (...)

Publié le 13/07/2012 à 17:33 par ahmedhassani Tags : photos texte mer image moi monde histoire france film soi voyage

 

L'Eldorado, le rêve de partir pour «un mieux-vivre» est un souhait partagé par des gens du monde entier, qu'on soit Algérien... ou Comorien. La résistance est propre à tout être humain, quelle que soit sa langue ou la couleur de sa peau. Mais ce n'est pas toujours facile. Construire sa maison qui finit en «tombeau» et partir sans retour n'est-ce pas mourir encore? Harraga, et illusions noyés en mer. Politique sauvage et injuste. Oui, les Algériens connaissent ça aussi. On vous le dit.. D'origine comorienne née en France mais vivant à Bruxelles, Hachimiya Ahamada a toujours eu la caméra tournée vers sa terre d'origine, son identité. Ses préoccupations ne laissent aucun doute sur le partage de nos espoirs et désillusions... l'autre est en soi. Qu'importe les kilomètres traversés!

 



L'Expression: Vous évoquez dans votre documentaire L'Ivresse d'une Oasis une problématique assez répandue en Algérie, celle des immigrés et leur rêve de revenir un jour mourir dans leur terre natale. Aussi c'est aussi l'histoire de cette maison familiale qu'on se fait construire là-bas pendant des années sans même y habiter un jour. Une suite de votre court métrage La Résidence Ylang Ylang? Pourquoi avoir repris la même thématique dans ce film?
Hachimiya Ahamada:

 

La Maison inhabitée est ma manière de raconter les Comores. Parce que je l'ai toujours vu à travers ce prisme-là: le rêve inachevé de mon père. Tant que la demeure qu'il souhaitait construire dans son village natal n'était pas finie, mes soeurs et moi, nous ne partions pas là-bas. Nous avons attendu très longtemps. Nous sommes parties pour la première fois aux Comores à l'âge adulte sans lui. Jusqu'à ce premier voyage, j'avais une image fantasmée du pays. Donc le cinéma est un moyen de casser cette image d'Epinal entretenue par la famille. L'Ivresse d'une Oasis est surtout la continuité de mon film de fin d'étude Feu leur rêve. Ce court-métrage documentaire raconte ces Comores fantasmées par mes parents. Puis, après ma formation à l'Insas, j'ai retravaillé ce sujet mais sous la forme d'une fiction: La Résidence Ylang Ylang. Dans ce film, je fais cohabiter deux mondes: il y a d'un côté la maison en dur et inhabitée des expatriés et de l'autre les habitats fragiles en tôle ou en paille appartenant à la famille proche. Ce court-métrage repose sur ce constat: Pourquoi l'expatrié qui met du temps à revenir ne va pas confier son logis à sa famille qui est restée? Pour L'Ivresse d'une Oasis, je pousse encore plus loin l'idée du non-retour de la diaspora comorienne. Ces maisons rêvées devenaient des maisons de vacances. À présent, ce sont des maisons «tombeaux». Elles ont pour fonction de laisser sa trace dans le village natal. Fermées à clef, sans âme et sans histoires familiales, elles font acte de présence dans le village. Il faut ajouter que les descendants de la diaspora ne reviennent plus vraiment, l'absence perdure encore. La thématique je l'ai donc approfondie de manière plus personnelle en l'écrivant sous la forme d'une lettre filmée pour mon père.