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Immigration : Mayotte, une situation à part

Immigration : Mayotte, une situation à part

Publié le 27/07/2012 à 18:19 par ahmedhassani Tags : bonne enfants france automne revenu

Devant la commission du Sénat, Manuel Valls est revenu mercredi sur la politique d'immigration souhaitée par le gouvernement. Non concerné par la circulaire mettant fin à la rétention des familles, Mayotte devrait faire l'objet de travaux spécifiques

 

 

"Il était impossible (…) de considérer que la situation à Mayotte était la même que celle que nous vivions en métropole." Mercredi,auditionné par la commission des Lois du Sénat sur sa politique d'immigration, Manuel Valls a dû répondre à une question du sénateur Thani Mohamed Soilihi sur la situation dans ce 101e et nouveau département français. "Je ne peux pas répondre en quelques secondes sur Mayotte (…) Il s'agit là d'un problème plus général, du lien avec la République des Comores", a fait valoir le ministre de l'Intérieur.

 

 

Début juillet, la circulaire mettant fin à la rétention des familles - envoyée aux préfets - ne concernait pas le département de l'océan Indien. "S'il y a bien un endroit où il est prioritaire de ne plus enfermer des enfants, c'est à Mayotte. Nous ne pourrions pas comprendre ce qui motiverait de l'exclure de cette disposition", expliquait pourtant le responsable de la commission éloignement de la Cimade, David Rohi, dans une interview au JDD.fr fin juin. "Là où la rétention est la plus grave en raison des conditions, le gouvernement reste aveugle", déclarait aussi à l'AFP le président de RESF Mayotte, Michel Rhin. "Le lieu où on a le plus besoin de protéger les mineurs est justement hors du champ de la circulaire", ajoutait-il alors.

 

En 2011, les autorités y ont expulsé 26.405 personnes, dont 5.389 enfants. Par ailleurs, les conditions dans le centre de rétention administrative de Pamandzi (sur l'île de Petite-Terre, Ndlr) - qui contient 60 places, mais est constamment surpeuplé - sont jugées "indignes".

 

 

"A Mayotte, il faut des dispositifs spécifiques"

 

 

Mais la "situation singulière" de ce département - entré dans l'administration française le 31 mars 2011 - va être étudiée par "une personnalité indépendante" pour des propositions "dès la rentrée", a affirmé le ministère de l'Intérieur le 7 juillet.  "C'est un territoire qui est soumis à une pression migratoire massive", avait expliqué sur France Info Manuel Valls, tout en disant vouloir instaurer un "dialogue avec les autorités comoriennes". "A Mayotte, il faut des dispositifs spécifiques, cela ne peut se faire du jour au lendemain", avait renchéri le Défenseur des droits, Dominique Baudis, qui a annoncé qu'il se rendrait sur place à l'automne.

 

 

En présentant un rapport de la commission des Lois du Sénat sur la situation à Mayotte et à La Réunion, le 18 juillet dernier, Jean-Pierre Sueur (PS) a prôné une nouvelle approche du problème mahorais. "Il n'y a pas d'autres solutions que de revoir nos relations avec les Comores pour maîtriser l'immigration", a estimé le président de la commission, qui a fait 32 propositions.

 

 

La révision du "visa Balladur"

 

 

Parmi elles, la révision du "visa Balladur" instauré en 1995 pour limiter la circulation entre Mayotte et les îles voisines des Comores. Compliqué à obtenir, il a poussé des milliers de Comoriens à contourner la loi et à devenir clandestin à Mayotte. "Il faut un autre dispositif plus réaliste", a argumenté Jean-Pierre Sueur, en indiquant que la commission envisageait de "saisir prochainement le ministère des Affaires étrangères sur cette question". L'accélération de la construction d'un nouveau centre de détention - "d'ici fin 2014" - et le renforcement des effectifs de la police aux frontières figurent aussi parmi les propositions de la mission.

 

 

Si les associations se sont réjouies de cette proposition, elles restent prudentes car rien n'est encore acté. "Nous attendons que les choses soient mises en place. Les effets d'annonces certes, on en tient compte, mais après, on veut que les actes soient là", a déclaré à l'AFP la présidente du comité inter-mouvement auprès des évacués, Marie Ballestero. "Si cette loi passe, ce sera une bonne chose pour nous", a aussi affirmé le président de l'organisation pour la défense des droits des Anjouanais (une île de l'archipel des Comores, Ndlr), Nassuir Ahmed Abdallah.

 

 

Reste au gouvernement à passer à l'acte. Mercredi, au Sénat, Manuel Valls a indiqué qu'il se tenait "à la disposition des parlementaires de ce département pour évoquer cette situation".

 

 

Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr