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Comores peuvent-elles se développer sans des fondamentaux ?

Comores peuvent-elles se développer sans des fondamentaux ?

Publié le 05/01/2019 à 23:39 par ahmedhassani Tags : coupable image vie monde sur france chez afrique enfants société mort histoire dieu nuit femmes place soi
Comores peuvent-elles se développer sans des fondamentaux ?

 

A la croisée des chemins: Les Comores peuvent-elles de se développer sans retour aux fondamentaux?


Est-il vrai qu’il n’y aura pas de développement possible en en Afrique, plus particulièrement en Union des Comores, sans un réel retour aux fondamentaux? La question est légitime de se la poser. En effet, plusieurs intellectuels kamite (africains) appellent sur le continent noir à un sursaut d’un retour aux fondamentaux, un retour aux sources de la culture africaine, inspirée de l’Egypte Pharaonique, gage selon eux d’une promesse de développement. Une sorte de « Renaissance » négro-africaine, dans la profondeur des arts culturels, des sciences et des connaissances «  d’Imhotep », du nom du savant égyptien, dans les tempes des ancêtres de pharaons. Selon Toihir Kari Abdou, journaliste indépendant, «tant que les Comores seront gouvernées par des étrangers, il n’y aura pas de développement». Il essaie dans ce contexte de donner  une définition précise d’un citoyen comorien.

 


Il distingue l’individu « mélano dermique »  qui possède la nationalité comorienne et celui  qui est dépositaire et garant de la tradition comorienne, cherchant à maitriser parfaitement leparadigme comorien. Il est évident que cette question est vaste, qu’elle mérite tout le sérieux des rands penseurs du monde dans la façon de construire l’argumentation. Les Comores qui sont situées au sud-est de l’Afrique, dans l’océan indien, est un archipel dont la population d’origine bantoue, est venue d’Afrique. Ce peuple nomade se déplaçait en fonction des eaux à la découverte de la région. Deuis plus de 40 ans d’indépendance, il faut dire que la vie politique comorienne a connu des périodes très agitées, ce qui a pénalisé le développement socioéconomique. Face à des tels freins, les Comoriens croupissent dans une pauvreté chronique, entraînant une véritable carence au niveau de l’éducation et de la santé. Un manque réel des outils pour l’agriculture  et de la pêche se fait sentir sur le terrain. Les populations se contentent seulement de pratiquer l’agriculture vivrière et de la pêche artisanale qui souvent virent au mirage de la promesse universelle. 


La voie de la spatialité permet-elle le développement ?


Le constat des intellectuelle africains est simple : les Africains sont perdus et ils ne peuvent en un cas se développer. Car pour se développer, chaque nation doit trouver la voie de la spiritualité. Or, en Afrique, les religions monothéistes existants dominent une grande partie du continent et nous ont été non seulement imposées de force, mais également par des étrangers armés.  Les Comores ne sont pas en reste de cette situation. L’Islam y est importé d’ailleurs et imposé aux autochtones. Tout  comme le Christianisme, imposé là encore aux autochtones qui n’avaient pas souvent le mot à dire.  Selon jean Philippe Omotundé, un égyptologue, l’Africain, a fortiori le Comorien, « a assimilé une autre religion, éducation et en a oublié celles de ses ancêtres. D’où cette faiblesse de concentration spirituelle à se détacher de cette image souvent douloureuse, de l’esclavage et des différentes guerres de religions ». L'Africain est à la recherche permanente d’un rempart pour défendre une culture et une religion des étrangers. « Un Comorien qui est chez lui reste quand -même étranger culturellement et psychologiquement » précise-t-il. Sa théorie consiste à montrer  que si les Africains adoptent une culture et une religion des autres, qu’en est-il des siennes ? Il rappelle que les Arabes et les Chrétiens, réputés  enfants d'élus de Dieu ont réduit en esclavage des êtres humains comme eux. Alors que le Coran et la Bible, écrituressaintes,  interdirent ce genre de crime contre l'humanité. Sont-Ils crédibles dans ces conditions de prêcher la parole de Dieu ? Non ! Sinon, il va s’en dire qu’ils sont les premiers "hypocrite ". 



Le paradoxe africain  


Aussi paradoxal que cela puisse paraître, nous sommes le peuple qui valorise l’éducation et la spiritualité des autres au détriment des ses siennes. A ce stade, la colonisation et l’aliénation mentales ont atteint un degré de non retour. Ces mouvement d’intellectuels Kamite rappellent que toute la civilisation que l’Occident et les Arabes veulent nous imposer comme modèle d’éducation,  ont été copié aux égyptiens qui étaient des peuples noirs. Et pourtant, l'Occident, le monde gréco-romain n'a pas hésité à cacher la vérité et de construire dans la foulée  un paradigme de diabolisation du peuple noir. «  La science, l’art et la culture, la Politique et la justice  sont des canaux d’éducation que nos ancêtres ont inventés mais hélas plagiés par les Gréco-romains ainsi que les arabes». D’où la nécessité d’un retour aux fondamentaux et auxhumanités africaines. Le paradigme de l’Occident est basé sur la déconstruction de l’Afrique, c’est dans ce contexte qu’il verse dans la  négativité envers ces peuples noirs, oppressés  depuis la nuit des temps.



Cas des Comores  


Nous en tant que Comoriens,  nous pouvons nous interroger  un seul instant sur le comment ce pays qui a 45 ans d’indépendance traîne toujours à décoller sur le plan du développèrent? Tout comme les autres pays d’Afrique d’ailleurs. Nous sommes toujours des pays pauvres très endettés. C’est parce que nous n’avons pas encore trouvé l’équilibre spirituel et la voie des nos ancêtres. Nous sommes aliénés à tel point qu’au lieu de défendre notre intégrité, nous défendons les intérêts des occidentaux pacque tout simplement, nous sommes leurs ambassadeurs. Pace que nous y avons fait des études et bénéficions des bourses de leur part.  Yves Dezalay, un sociologue français, a dit que les pays du sud, pauvres, sont comme un laboratoire pour les pays du Nord, riches. Ils expérimentent leur modèle sociale et culturel avant de l’appliquer chez eux, en Occident. Le programme de bourses est une manière de perpétuer des relations privilégiées avec les élites afin garantir la pérennité leurs intérêts. Dès le bas âge, chaque Comorien embrasse des différentes cultures notamment arabo-musulmanes et occidentales au travers des écoles coraniques et primaires. Plutard, il poursuit son cursus universitaire en Arabie ou en Occident. En réalité, à la fin de son cursus universitaire, Il finit par acquérir un paradigme occidental ou arabe et bien entendu dans une totale ignorance des fondamentaux de la tradition originelle des Comores, le pays qui a vu naître leurs ancêtres. 
Nos dirigeants ne connaissent en rien notre cosmogonie, ils sont étrangers chez nous. L’exemple sur la gestion de la question de Mayotte qui se fait au gré des intérêts personnels d’Azali est très probant ou encore les déclarations du président des Comores, Azali, lors du match des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations (Can219) en octobre dernier: « je préfère que le Maroc gagne [contre mon pays]) », propose qui ont défrayé toute la chronique de la place.


Plan religieux



Sur le plan religieux, on en a vu des choses. L’actuel président des Comores, Azali, a sacrifié les intérêts des Comores qui étaient apportés par la république Islamique d’Iran et le Qatar, en expulsant respectivement les ambassades et les missionnaires  diplomatiques au profit de l’hégémonie Saoudienne. La encore, un problème très sérieux qui se pose! De même que la majorité d’entre ces hommes qui nous gouvernent, protègent leurs femmes et enfants en France. C’est d’ailleurs leur point d’encrage lorsque les choses se fâchent aux Comores, ils peuvent se replier à l’Hexagone pour se mettre à l’abri. Alors comment peut-on espérer un changement qui serait porté par ces hommes ? A vrai dire, c’est un écran de fumées. Car on sait que l’Arabophone, qui lui passe son temps à discourir sur des proverbes religieux, une façon de faire aboutir le peuple dans l’intérêt de la religion  et quant à celui formaté à l’occidentale passe le clair de la lune  à s’évertuer  sur des philosophes gréco-romaines comme si les Africains n’étaient pas les premiers hommes sur l’univers.

Le piège se referme



Dans cette situation où nous sommes enfermés, il n’y a plus de place pour comprendre la réalité des citoyens encore moins leur imaginaire commun, si ce n’est d’effectuer un virage pour le retour aux fondamentaux. D’une manière générale, cela nécessite d’abord une connaissance profonde de notre histoire, de nos origines et de la spiritualité négro-africaine à laquelle les Comores sont issues et en puisèrent leur source. On ne peut pas débarquer dans un pays où tu ignores l’imaginaire collectif et les rites,  pour prétendre de faire évoluer les choses. Cela n’est pas du tout raisonnable et relève de l’utopie. Ce sont les conséquences de cette aliénation mentale et de des actes d’un ambassadeur permanent de l’Occident. De plus, l’arrivée des personnes en fin de cursus, ces ambassadeurs emportent avec eux le virus de la corruption car dans la société traditionnelle africaine n’osait outrepasser le pacte moral revêtu de nombreux vertus : solidarité, paix et de respect. Comment imaginer que dans l’Afrique préhistorique et moyenâgeuse, il n y avait pas de prison. Il n y avait pas de peine de mort, toutes qui étaient prononcées en matière de meurtre consistaient à placer le coupable au service de la famille éplorée pour assurer la charge quotidienne que la victime assumait. En matière de peines de délits ou de contraction, les coupables étaient placés aux travaux d’intérêt généralTout se passa ainsi. Chez les arabes et les occidentaux, Comoriens dixit à la peau noirenous devons savoir que la charte des droits de l’homme a été rédigée au XIIIe sièclse par l’empereur mandingue, la démocratie et la spiritualité existées déjà à cette époque où l’Occident et l’Arabie menaient des guerres tribales. Et ce n’est pas étonnant lorsque nous nous  battons pour une Constitution que nous-mêmes ne respectonsmême pas. Dans la rédaction de nos Constitutions, nous faisons du copier-coller du modèle romain. Alors que le développement des Comores ne se fera que lorsqu’on prendra conscience de notre patrimoine culturel, économique et spirituel. Cela nécessitera d’un développement de soi-même d’abord et ensuite d’un retour aux fondamentaux, aux sources kamite, aux humanités africaines.

 



AH  /  TKA