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Interview exclusive de Mohamed Hassanaly, candidat

Interview exclusive de Mohamed Hassanaly, candidat

Publié le 23/10/2010 à 13:32 par ahmedhassani Tags : bonne homme carte sport blog article
Interview exclusive de Mohamed Hassanaly, candidat

Interview de Mohamed Hassanaly, candidat indépendant

 

« Pour résoudre les conflits de compétences, il faut des institutions fortes pour notre pays»

 

 

Mohamed Hassanly est un candidat indépendant de l’opposition à l’élection présidentielle. Cette bête politique de sexagénaire qui était vice-président de l’ex-révolutionnaire des Comores, Ali Soilihi, préconise de mettre en place des institutions fortes pour résoudre les conflits de compétences, d’organiser une conférence sur l’épineuse question de Mayotte impliquant l’ancienne puissance coloniale et se permet encore aujourd’hui de se donner des ailes vue l’urgence de la situation actuelle des populations qui vivent dans une précarité assez incroyable. Né en 1949, ce leader politique joue sa toute dernière carte s’appuyant sur son expérience et sa maturité politique.

                           

 

Quelle est votre approche pour résoudre l’épineuse question de l’île de Mayotte ?

 

Mohamed Hassanaly : D’abord c’est une question qui intéresse le peuple comorien et la communauté internationale. Ensuite, je pense que jusqu’ici la question de Mayotte a été mal gérée par les régimes qui se sont succédé aux Comores qui faisaient de chantage pour obtenir de l’argent en demandant aux Nations Unies de l’inscrire à l’ordre de l’assemblée général de l’Onu et il y a eu trop du laxisme.

 

 

 Nous avions eu le soutien de la ligue des Etats arabes, de l’Union Africaine et de l’Union européenne et nous n’avons pas pu faire quelque chose. Quand j’étais vice-président d’Ali Soilihi en 1976, j’ai fait venir ici à Moroni Léopol Sadar Senghor, ex- président du Sénégal et Omar Bongo Odimba, ex-président de la république gabonaise, pour constater ce qui se passe aux Comores et apprécier la position du gouvernement comorien. Ce que moi je proposerai quand je serai élu président, je précéderai à l’organisation d’une grande conférence tripartite qui va réunir au tour d’une table ronde l’ancien puissance coloniale, les Mahorais et les Comoriens.

 

 

 Nous allons tous nous asseoir au tour d’une même table pour chercher des voies et des mayens afin de résoudre cette question et je tiens à préciser que nous ne lésinerons pas sur tous les moyens nécessaires en vue de sortir de cette impasse territoriale. Les délégations seront composées des gens de bonne fois qui ont la volonté de trouver des solutions et je renforcerai la coopération régionale digne d’échange culturel, commercial et sportif avec Mayotte pour que les comoriens puissent aller là-bas et vice versa. Je me battrai résolument pour essayer d’alléger les conditions de formalités pour se rendre à Mayotte.

 

Que proposez- vous pour dépasser les conflits de compétences qui continuent d’empoisonner les relations entre les îles et l’Union ?

 

Je pense que ma stratégie serait de mettre en place un ensemble des institutions fortes qui répondront aux aspirations de chaque île. C’est par cette approche que nous parviendrons à résoudre les problèmes de conflits de compétences qui minent les relations entre les entités des îles et l’Union. Parce que, à mon avis, on ne peut pas du tout développer les Comores avec des institutions qui ne tiennent pas copte de la réalité de notre pays.

 

Votre âge est un argument avancé par vos adversaires. Que répondrez-vous ?

 

« La science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Il ne faut pas que mes adversaires se basent sur la question de l’âge mais ce qu’il faut c’est de proposer un bon programme qui sera à la hauteur des attentes des populations et de bien sortir notre pays de tous les problèmes puisque gouverner c’est prévoir. Ce qui me différencie des autres candidats c’est bien la question de l’âge. Là encore je suis fier d’être ce que je suis aujourd’hui. L’âge est un avantage important puisque l’âge égale expérience et fait la différence. Il faut savoir que c’est grâce à moi que le contact entre le colonel Abeid et Anzali Assoumani a pu être établi quand ça n’allait pas bien entre les deux personnalités à l’époque de vieux démons. Les gens ont recours à moi parce que tout simplement je suis le doyen et le sage.

 

 

 A l’issue de cette médiation, nous nous sommes tous aboutis aux accords de Fomboni en décembre 2001. Voilà l’expérience et la maturité de l’âge. C’est par mon âge que ma maturité politique s’est plus que jamais renforcée. Je vous rappelle que les candidats à l’élection présidentielle ne vont pas subir des épreuves d’endurances physiques à longueur de journée des ou encore de décharger des tonnes de ciments au port de Moroni, mais plutôt c’est la conscience, le cerveau qui va réfléchir et pondre des idées innovatrices afin de proposer au peuple comorien un meilleur programme possible.

 

Vous avez travaillé avec Ali Soilihi.  Etes-vous partisan, comme lui, d’un Etat unitaire centralisé ?

 

Oui c’est vrai j’ai travaillé pendant longtemps avec Ali Soilihi. Mais au contraire, l’ex-révolutionnaire était attaché à un Etat décentralisé à l’extrême aussi bien au niveau des îles que celui  régions. On se rappelle bien que c’est grâce à l’ancien dictateur des Comores que le système de Moudirias a été mis en place pour prendre en charge l’éducation, l’agriculture, et l’alphabétisation des régions.

 

 

Ces bâtiments publics servent, de nos jours, de relais des collèges pour l’éducation des nos progénitures. Tout ceci était ancré au principe de décentralisation même au niveau de l’administration et il y avait bine une séparation du pouvoir. Au niveau des îles il y avait ce qu’on appelait à l’époque les Mouhafithous, les patrons des exécutifs d’alors qui avaient le rôle des gouverneurs et qui supervisaient représentant le chef de l’Etat. Moi je suis partisan de la décentralisation et j’y tiens vraiment à sa mise en place de ce système quand je serai élu président de l’Union des Comores

 

 

Portrait de ce qu’on appelle le doyen de fer de cette bataille électorale.

 

Mohamed Hassanaly, doyen de fer dans cette bataille électorale, est né le 12 juillet en 1949 à Foumboni à Mohéli. Après des études secondaires, comme tous les comoriens, il se rend à Madagascar pour effectuer ses études supérieures de commerce de 1958 à 1963. Il décroche en suite en 1963 des diplômes de comptabilités et il sera de retour à l’île de Djoumbé Fatima en cette même année. Avant d’embrasser une carrière politique cet homme public exercera des activités commerciales notamment dans l’import et export jusqu’en juillet 1968, année à la quelle le bon homme va faire son entrée dans le club très fermé des hommes politiques de Comores par le parti Udzima (unité) de Mohéli. Il deviendra ensuite seulement à 26 ans le président de parti du rassemblement démocratique du peuple comorien (RDPC).

 

 

 En 1971, Mohamed Hassanaly sera élu député, puis nommé ministre de la production par Prince Saïd Ibrahim. Il occupa ensuite des hautes fonctions au plus haut de l’Etat comorien, notamment ministre de la jeunesse et de sport de 1073 à 1976. Il devient vice-président du nouvel  Etat dirigé par le nouvel homme fort qui bascule dans la révolution, Ali soilihi. Depuis le lendemain de l’assassinat de Ali Soilihi, Mohamed Hassanaly mettra en sourdine sa carrière politique jusqu’en 2006 à 2009 où il devient conseiller à la Cour constitutionnelle.

 

 

« J’ai dû démissionner en mai 2009 parce que je n’étais pas d’accord de valider le référendum qui était anticonstitutionnel, mais aussi la loi sur la citoyenneté économique, vaste projet de vente de plus de quatre mille nationalités comoriennes à des Arabes, je pense que pour moi c’est honteux. La loi qui était rejetée par l’Assemblée nationale, ne devrait pas être imposée de force », a-t-il déclaré.

 

Les trois premières mesures

  

 Les trois premières mesures une fois élu président de l’Union des Comores, je procéderai à l’organisation de la grande conférence sur Mayotte, je mettrai en place des institutions fortes pour des lois conformes et je mettre sur pieds une commission chargée de réfléchir sur des questions de lutte efficacement contre l’insécurité alimentaire en Union des Comores.

 

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