Quand un président refuse de céder le pouvoir

Userune période de grâce qui n’est pas la sienne, oui c’est une mauvaise foi… 

On peut dire qu'Il n'est jamais trop tard, MAIS nous sommes en droit de se demander sérieusement si le président Ikililou pourra rétablir son autorité. On peut nous accuser de tous les mots, mais je le dis avec force, car cela s'avère extrêmement difficile.  
 

Ikililou Dhoinine président élu aura beaucoup du mal pour rétablir son autorité face à A² Sambi qui se comporte de plus en plus comme « l'enfant roi » l'intérimaire dicte sa loi aux titulaires ? Malgré l'autorité naturelle que le Dr Ikililou possède en vers lui depuis le 13/01/2011. Gaffe à celui qui critique le RAIS comme, le journaliste Ahmed Ali Amir qui a payé le lourd tribut.

On a l'impression que l'ex-président Sambi a tellement pris goût à son pouvoir qu'il n'a plus aucun respect pour personne. Combien de temps ca va durer ? Seul Dieu le sait. Ce qu'on peut dire, lorsque notre enfant roi apprendra le principe de réalité, lui qui n'ayant jamais supporté la contrainte, ca risque de mal finir entre Ikililou Dhoinine et A² Sambi. Pour sauver les relations de privilège entre ces deniers, le président Ikililou doit accepter le ridicule, c'est-à-dire accepté d'être l'enfant soumis.   
 

Quand le président élu demande la permission d'un intérimaire pour parapher un document qui engage le pays, ce n'est pas acceptable.  L'ex-président A² Sambi doit comprendre que le président Ikililou Dhoinine n'est pas élu pour être un lave-linge.

Le mandat politique est fixé à une période bien déterminée. Sambi devait se conformer soit à la religion musulmane, soit à la politique qui lui a donné mandat pour respecter la date du 26 mai 2010 ; il a raté ce rendez-vous, il n'a pas intérêt à prolonger la période intérimaire, dans l'unique but de se faire profiter d'avantages considérables, d'abuser l'argent des pauvres comoriens et surtout la mauvaise foi d'user inutilement une période de grâce qui n'est pas la sienne, oui c'est une mauvaise foi de la part du Rais Sambi 
 
Abdou Hamadi Mrimdu