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15.12.2009
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Témoignage d’une rescapée comorienne de Libye

Témoignage d’une rescapée comorienne de Libye

Publié le 08/03/2011 à 13:25 par ahmedhassani Tags : chez mort dieu
Témoignage d’une rescapée comorienne de Libye: « On était caché dans un endroit indescriptible…»
 
Une trentaine d’étudiants comoriens de la Libye sont rentrés hier dimanche au pays. Ils sont rapatriés par la marine turque. Ils étaient en formation en Jamahiriya arabe pour devenir policiers.
 
La plupart d’entre eux, n’ont fait que trois semaines avant de quitter Tripoli en catastrophe. Ces jeunes élèves comoriens ont assisté à l’insurrection. Leur académie a failli être attaquée. Ils ont vécu le danger de près. Une de ces anciens élèves témoigne à La Gazette / HZK-Presse qui l’a rencontré juste après son retour à Moroni.

Question : Tu vas y retourner ?

Réponse : Non je ne crois pas car Kadhafi ne va pas tenir. Ensuite, ceux qui seront au pouvoir n’aiment pas les noirs. Les noirs sont persécutés. Ils sont même tués par la rébellion car elle estime qu’ils soutiennent Kadhafi. Donc, je ne sais pas pour les autres mais moi, je ne repartirai pas.

Question : Comment vous avez quitté la Libye ?

Réponse : C’est le gouvernement turc qui a organisé notre départ de Tripoli sous l’assistance de l’ambassadeur comorien en Libye. On a quitté l’ambassade le soir pour monter dans le bateau. Et vers 2 heures du matin, on a quitté la Libye.

Question : Comment avez-vous vécu cette insurrection Libyenne ?

Réponse : Déjà les autres arabes étaient évacués par leur pays respectifs. En plus, chaque soir, on changeait d’endroit pour dormir. Les camps militaires étaient attaqués par l’opposition à la recherche des armes. On a vécu dans le bruit des armes lourdes. Un jour, on était à deux doigts d’être rattrapés. Mais Dieu a envoyé de fortes pluies et du vent. Et les insurgés se sont dispersés.

Question : Où est-ce que vous dormiez ?

Réponse : On a dormi dans un endroit indescriptible. En tout cas dans une maison désaffectée que personne ne pouvait imaginer.

Question : Les Comoriens seulement ?

Réponse : Non, tous les élèves policiers étrangers qui étaient dans le camp. On était avec d’autres nationalités dont les pays n’avaient pas encore organisé leur rapatriement car les frontières étaient fermées. On était une vingtaine en tout alors que l’académie comptait plus de 3000 élèves policiers.

Question : Pendent cette période, vous sortiez ?

Réponse : Non, jamais. On ne sait même pas comment ressemble la rue libyenne. On avait 45 jours d’enfermement à la caserne. Donc, on ne pouvait pas sortir. Et on n’a fait qu’une semaine dans l’académie. Comme ils étaient fatigués de nous faire cacher, on est parti à l’ambassade où on est resté une semaine avant de partir.

Question : Et qu’est-ce que vous avez vu ?

Réponse : J’ai vu une personne recouverte de sang. Je ne sais pas s’il était mort. On a vu les armes qui circulaient dans la population et surtout chez les militaires qui étaient très nerveux.

Question : Quelle est la situation que vous avez laissée ?

Réponse : J’ai laissé une ville morte à Tripoli. Les boutiques n’ouvraient plus. Il y avait un embargo. On ne pouvait pas envoyer ni recevoir de l’argent. Les prix des produits de première nécessité ont flambé. Il y a les militaires un peu partout dans les rues.

Question : On parle de plusieurs personnes tuées. Vous confirmez ?

Réponse : Je voyais ses morts à la télé mais à Bengazi. Il y a aussi une caserne de police qui était attaquée. Des maisons à coté de l’académie et l’ambassade sont aussi incendiées.

Propos recueillis par A.A.Mguéni